Convaincu de l’importance de disposer d’indicateurs fiables afin de mieux s’approprier les défis à relever pour réussir la transition environnementale, GEO, en partenariat avec l’institut CSA, lance la 1ère édition de son baromètre de l’éco-engagement des Français à l’occasion de ses 45 ans. Si les pratiques responsables des Français progressent et se répandent dans la société, le passage à l’acte reste encore un défi dans plusieurs pans de leur quotidien, pourtant cruciaux pour l’environnement et le climat.
Parce que pour GEO, information et action doivent aller de pair, ce nouveau rendez-vous propose une vision complète de l’état et de l’évolution de l’engagement des Français dans des pratiques éco-responsables à travers six catégories : le mode de vie, le numérique, la consommation, les transports, le tourisme et l’engagement citoyen. Un scoring établi à partir des réponses aux différentes catégories a permis de définir un indice d’engagement sociétal (voir ci-après). Cet indice sera réévalué chaque année afin de mesurer l’évolution des pratiques des citoyens français.
Les Français atteignent un score de 69/100 sur leurs réflexes éco-responsables dans leur vie quotidienne.
À la maison, près de 9 Français sur 10 déclarent veiller à limiter le gaspillage alimentaire régulièrement au sein de leur foyer (87%) et s’impliquent pour réaliser des économies d’énergie (85%). Ils sont tout autant engagés dans le respect du tri sélectif dans la gestion de leurs déchets (89%).
Cette prise de conscience se traduit aussi directement dans leur comportement d’achat. En effet, trois quarts des consommateurs indiquent faire souvent attention à la classe énergétique lors de l’acquisition d’un appareil électroménager (78%). Certains modes de consommation plus vertueux et circulaires se banalisent. Ainsi, la moitié d’entre eux cherchent souvent à faire réparer leurs vêtements s’ils sont abîmés, tandis qu’ils revendent ou donnent ceux qu’ils ne portent plus.
Alors que le numérique représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde (un peu plus que l’aviation commerciale), les bons réflexes sont aussi répandus en ligne. Plus de 80 % des internautes trient régulièrement leur boîte mail et se désabonnent des newsletters inutiles.
Malgré les bonnes volontés, d’importants progrès restent à faire, avec un indice d’engagement environnemental inférieur à 50 points sur 100 dans les transports ou le tourisme.
Les résultats du baromètre mettent cependant en évidence un décalage entre la prise de conscience et la concrétisation des efforts. L’inflation peut également se révéler un frein au changement pour les plus modestes.