DANS LE DÉTAIL :
1ere Strasbourg, un engagement de longue date
Strasbourg bénéfice d’une densité médicale exceptionnelle, notamment en généralistes et pédiatres. Ses statistiques de délinquance sont meilleures que celles des autres grandes métropoles. Son engagement politique en faveur des droits des femmes et de l’égalité des genres – symbolisé par la présence de deux femmes à la tête de l’exécutif local, Jeanne Barseghian à la mairie et Pia Imbs à l’Eurométropole – n’est plus à prouver. Par ailleurs, la ville dispose de transports en commun efficaces, d’un réseau de pistes cyclables unique en France, et d’une offre culturelle de qualité.
2e Rennes, un tissu associatif, une offre de soins de qualité
À Rennes, on trouve un CHU réputé, un accueil collectif des jeunes enfants plus dense qu’ailleurs, un tissu économique dynamique, allié à une forte croissance démographique et un engagement fort de la municipalité pour les droits des femmes. Comme à Strasbourg, la ville a tablé sur une vraie politique du vélo favorisée par le caractère plat de la ville.
3e Bordeaux, qualité de vie et dynamisme
Une offre de soins exceptionnelle avec un CHU qui caracole dans les classements d’hôpitaux, un bon réseau de crèches et une douceur de vie au soleil sont les principaux atouts de Bordeaux. C’est aussi la ville la plus dynamique de France en termes de croissance du nombre d’emplois ces 10 dernières années.
Le cas de Paris, capitale des extrêmes
Paris occupe la 7e place sur 50 villes classées. Un classement plutôt flatteur pour la capitale, dont les performances sont très contrastées. Sur les 21 indicateurs choisis, 6 placent Paris en tête mais 5 la situent en 50e et dernière position. Paris est bien une vitrine pour les droits des femmes et l’offre de services, notamment médicaux et culturels, y est exceptionnelle mais l’envers de la médaille, c’est une délinquance et une pollution plus fortes qu’ailleurs et des prix de l’immobilier qui n’en finissent plus de grimper.
Les mal classées : Perpignan, Antibes, Troyes
Si Perpignan est classée dernière, elle le doit à des statistiques inquiétantes en matière de délinquance et à des transports en commun défaillants. En cause également, une offre de soins limitée et une très faible densité de pédiatres. Les nombreux atouts d’Antibes ne parviennent pas à compenser les prix de l’immobilier très élevés, l’offre de soins limitée ainsi que le manque de dynamisme culturel. Les sujets touchant aux femmes ou à l’égalité des genres sont pratiquement absents sur le site web de la ville. Troyes affiche des manques compréhensibles – des professionnels de santé peu nombreux, un manque de soleil, un marché de l’emploi peu dynamique – et d’autres qui le sont beaucoup moins : si la protection animale a bien son adjointe, il n’y a en revanche aucun élu troyen dédié aux droits des femmes ou à l’égalité des genres.